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Merci pour ton message.

Si je comprends ce post correctement, il est écrit principalement pour les « right folks » afin qu’ils ne se trompent pas de combat et qu’ils ne se complaisent pas dans une position anti-woke. Le véritable ennemi étant le « Diable », où le mouvement woke est juste un de ses nombreux masques. Et que le meilleur moyen de le combattre se trouve dans la diversité et l’inclusion. J’ai du mal à comprendre pourquoi ce serait le cas pour l’inclusion. Sinon je suis d’accord avec ton constat sur les mots. Pour moi, les mots ont une identité propre, qui évolue avec le temps, un peu comme une vague. Les mots sont des motifs dynamiques qui sont définis par l’interprétation et l’utilisation qu’on en fait. Il y a des mots qui meurent parce qu’on ne les utilise pas, des mots rendu inutilisable comme « diversité » parce que complètement territorialisé par une idéologie comme tu l’as mentionné et d’autres comme « Dieu » qui a autant de signification que d’individus qui l’utilise. Si à chaque mot-concept correspond sa ville, la ville de « Dieu » est immense et chaotique, la ville de « diversité » à été conquise par une armée et la ville de « interstice » ressemble à un petit désert. Personnellement j’aime me promener partout, même s’il y a des endroits plus difficiles d’accès que d’autres. Heureusement les mots sont assez grands pour nous tous. Comme tu le dis le risque c’est d’associer le « paysage d’un mot » à sa signification, « diversité » = « mauvais » et de passer à côté de pépites. « Quand les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté. » J’ai remarqué que chaque idéologie à son propre champs lexical, et, on le voit dans de nombreux cas, certaines personnes qui rentrent tête la première dans ce monde réduit qu’est l’idéologie et répètent en boucle les mêmes mots, les mêmes idées, les mêmes pensées. Ces mêmes personnes peuvent être « d’excellentes personnes » mais seulement dans des conditions particulières, et plus la personne tombe profondément dans l’idéologie, plus restreintes sont ces fameuses conditions. D’ailleurs beaucoup de souffrance est causé par cette différence que tu établis entre la variété du contrôleur (l’humain) et la variété des perturbations. La question c’est d’où viens cette faible variété du contrôleur ? Traumatisme, manque d’introspection, manque de curiosité, manque de courage ? Et comment y remédier ? L’année dernière je suis parti pour une marche de plusieurs mois à pied sans aucune préparation, en étant quelqu’un avec une « très faible variété du contrôleur », (excepté pour la résilience mentale), placé dans un environnement avec énormément de perturbations. Résultat : j’ai beaucoup souffert, j’ai pris conscience que je n’avais quasi aucune-intégrité, j’ai rencontré tout type de gens, du retraité communiste à l’ex-prisonnier jusqu’à la communauté religieuse ou les repas se font en silence. Je ne m’en étais alors pas rendu compte mais cette fameuse diversité dont on parle dans ces rencontres, dans ces paysages, dans toutes ces expériences m’ont fait réalisé qu’on jouait tous dans le même camp et que le seul véritable combat digne d’être mené est celui contre soi-même.

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